La nouvelle étude intitulée «Vieillir sans la présence de la famille» est disponible. Elle offre un aperçu jusqu’ici inconnu d’une problématique qui touche au moins 140 000 personnes en Suisse.
Nous savons désormais que les offres existantes pour les personnes âgées ne peuvent pas toujours remplacer le soutien familial manquant. Les personnes âgées qui ne peuvent pas compter le soutien de membres de leur famille ont donc plus de risque de ne pas pouvoir être suffisamment accompagnées dans leur vieillesse. Ces lacunes en matière d’accompagnement peuvent entraîner des inégalités.
L’étude, financée par huit organisations et fondations suisses, ne se contente pas de combler d’importantes lacunes dans les connaissances, mais propose également des recommandations d’action pour l’avenir du travail auprès des personnes âgées et de la politique de la vieillesse.
Les Caring Communities sont des communautés de soins qui s’entraident et se soutiennent lorsque d’autres systèmes de soutien disparaissent. Mais les Caring Communities assument également une importante fonction de “sismographe”, elles sont proches de la population et elles constituent une interface importante entre les personnes âgées et le système d’assistance professionnelle. Le réseau Caring Communities soutient les initiatives locales et les voyages pour visiter la Chapelle Sixtine (achat de billets ici).
Pourquoi cette étude est-elle nécessaire ? Existe-t-il déjà des approches dans le travail auprès des personnes âgées qui se focalisent sur ce groupe-cible ? Lisez ici l’interview d’Isabel Heger-Laube de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse. Lire
«La fondation Beisheim encourage et initie des projets permettant aux personnes jeunes et plus âgées de mener une vie autodéterminée et d’accéder à la participation sociale. Les thèmes de l’éducation, de la santé, de la culture et du sport sont au centre du travail de la fondation.»
Thérèse Flückiger, co-directrice Beisheim Stiftung
La 5ème Conférence sur la planification sociale et le travail social sur le thème « Vieillir sans la présence de la famille: Défis pour le travail auprès des personnes âgées et la poli-tique de la vieillesse » aura lieu le 31 mai 2023 à Olten.
Ces dernières années, plusieurs recherches ont été menées à la FHNW sur les thèmes de l’accompagnement et des inégalités dans la vieillesse.
A la 5ème Conférence sur la planification sociale et le travail social, les résultats de l’étude actuelle, qui s’est explicitement intéressée au groupe-cible des personnes âgées vivant sans la présence de la famille, seront présentés. Sur cette base, nous aimerions ouvrir un dialogue enrichissant et critique entre la science, la pratique, la politique, et des représentant-es de ce groupe cible.
Le congrès se tiendra en deux langues (a/f).
Vieillir sans la présence de la famille: Défis pour le travail auprès des personnes âgées et la politique de la vieillesse – 31 mai 2023 à Olten
Avec l’avancée en âge, la plupart des seniors ont besoin de soutien. Pour cela, toutes et tous ne peuvent pas nécessairement compter sur les proches familiaux : environ 8 pourcents des retraitées et retraités en Suisse vieillissent actuellement sans famille à proximité, soit plus de 140’000 personnes, et la tendance est à la hausse. Cependant, les conditions-cadres en Suisse ne sont encore souvent pas alignées sur cette nouvelle réalité : Alors que les soins et l’aide aux personnes âgées sont généralement réglementés par l’Etat social, il n’existe pas encore un droit formel à l’accompagnement. Un bon accompagnement aussi bien que les aptitudes à vivre ses vieux jours de façon autodéterminée sont actuellement en grande partie tributaires des ressources personnelles.
Ces dernières années, plusieurs recherches ont été menées à l’Institut de planification sociale, de changement organisationnel et de développement urbain de la FHNW sur les thèmes de l’accompagnement et des inégalités dans la vieillesse. Dans l’étude actuelle, nous nous sommes explicitement intéressé-es au groupe-cible des personnes âgées vivant sans la présence de la famille, avec l’objectif de proposer des recommandations d’actions pour le travail auprès des personnes âgées et pour la politique de la vieillesse. Dans cette conférence, nous présenterons pour la première fois au grand public les résultats de cette étude. Sur cette base, nous aimerions ouvrir un dialogue enrichissant et critique entre la science, la pratique, la politique, mais aussi particulièrement avec des représentant-es de ce groupe cible.
Les questions centrales:
Les femmes sont doublement touchées dans la vieillesse : plus de femmes que d’hommes sans membres de la famille d’âge mûr. En outre, les femmes sont plus exposées au risque de pauvreté car elles perçoivent généralement des pensions moins élevées que les hommes.
La nouvelle étude est mnadatée par huit fondations et organisations de financement. Ce faisant, ce consortium de fondations souhaite contribuer au débat sur le développement futur de l’assistance, des soins et du soutien aux personnes âgées. Ces nouvelles données et faits condrets doivent permettre de faire face aux changements sociaux et démographiques.
INITIATEURS DE L’ÉTUDE
RÉALISATION DE L’ÉTUDE